jeudi 10 septembre 2009

Coup du destin

Vous n'y croirez pas.

Je marchais sur mont-royal dans mon habituelle transe, regardant le monde alentour comme si je n'y appartenais pas. La musique dans mes oreilles aidant, je me concentrais sur mon point de rendez-vous à atteindre avant 19h30. J'allais rejoindre Alex (mon amoureux), heureuse du souper que j'allais nous offrir. Vous vous souvenez dans mon dernier billet, le moment où je ressasse mes deux premiers amours masculins? Hé bien, arrivée à une intersection, je remarque un grand gars brun, les cheveux toujours coiffés comme avant...c'était mon prof de philo qui attendait au coin de la rue. Il était accompagné d'une femme, probablement sa blonde (non mais elle était trop affreuse!). À l'instant où j'ai réalisé que c'était lui, une énorme chaleur m'a envahit, même si pourtant je frissonnais deux minutes avant dans l'air frais de l'automne. Ma bouche s'est toute grande ouverte. Je continuai de marcher, me retournant au moins 3 fois. Impossible de fermer ma bouche. J'aurais tant voulu qu'il me remarque, me sourit. Tout de même, c'est un fabuleux coup du destin, quand on y pense, le fait que je venais d'écrire à propos de lui et qu'il habite Québec (et tout plein d'autres facteurs)...de combien était les chances que je le vois?

Parfois, je crois que le destin existe vraiment et qu'il met les gens sur notre route.

lundi 31 août 2009

Inspirée par un collègue bloggeur, je réponds en avance au futur tag de Tantale.

Maintenant devenue bisexuelle confirmée, j'étalerai ici ce qui me fait fondre chez autrui autant du côté féminin que masculin.

Les dames dabord:



-J'adore la pureté des traits. Un visage qui dégage une certaine noblesse.

-Les lèvres constamment rouge sang, sa donne le goût de les embrasser et de les mordre.

-Des bonnets B, taille parfaite selon moi pour des seins.

-Les ''creux de joues'' like...cheekbones? J'aime quand ils sont prononcés. Une image vaut milles mots:



-J'apprécie les cheveux foncés, les yeux bleus me bouleversent, alors les deux combinés ensembles, je craque!

-La sensualité que dégage une femme est inimitable: les regards qu'elles lancent, le mouvement de leurs hanches, elles forment un tout envoûtant.

-J'aime autant les filles qui ont l'air sage et pur que les bad girls tattouées. Probablement parce qu'au fond, les filles sages renferment une bad girl, et inversément...

-Les talons hauts. Invention du diable! Tentation venue directement des enfers! Le seul son que produisent ces souliers sur le parquet me donnent des frissons, c'est toujours le signe qu'une jolie fille approche (parce que nécessairement j'ai retenue que talons hauts = jolie fille).



-Les looks que peut adopter une femme sont sans limite. D'autant que la majorité me plaisent...indie, glam, romantique, casual, sport, hipster, classy...amenez-en!

-Les accessoires agrémentent merveilleusement la femme. Surtout les lunettes. J'adore le petit côté intello qu'elles confèrent.



-Les abisses de leurs pensées sont périlleuses à explorer mais en valent tellement la peine. Les gars ont raison de trouver qu'une femme, c'est compliqué. Quant à moi, plus leur âme est tourmentée et remuée, mieux c'est. C'est signe qu'elles n'ont pas laissées tomber leur part d'humanité, chose qui les rend si belles et désirables. Non mais combien de coquillages vides on croise tous les jours dans la rue? Et quoi de plus merveilleux que de tomber sur une fille dont le parfum de l'âme supplante celui de la chair?

Je pourrais continuer ainsi pendant une éternité...

Les hommes ensuite:



-À l'instar de ce cher Johnny, j'apprécie beaucoup les accessoires masculins. Bracelets en cuir, longs colliers, boucles de ceintures, foulards, chapeaux...

-Leurs barbes! Qui s'y frotte s'y pique. J'adore les repoussent de 2 jours, elles leur confère une virilité sans bornes.

-Mes parties préférées des hommes sont probablement les avant-bras et les cuisses. Dans le genre que je puisses sentir les muscles rouler sous mes doigts. J'aime aussi pouvoir suivre le tracé de leurs veines gonflées de sang.

-Un grand ténébreux, c'est mon idéal. Sa me rappelle mon prof de philo 3 au cégep...*soupir* En plus de s'appeler Louis, il était grand, les cheveux bruns en bataille, le teint foncé, les yeux bruns intenses, un sourire quasi diabolique...Lui et un élève de mon cours de français sont d'ailleurs les responsables de mon éveil aux hommes.

-En parlant de cet élève de mon cours de français: il était mon deuxième idéal masculin. Pas très grand, mince, les cheveux juste en haut des épaules et bouclés, toujours repoussés en arrière par sa main. Des mains d'artiste, criantes de vécu. Un visage fin, un style bohème. Ce mec était rempli d'une belle culture, j'aurais pu passer des heures à l'écouter débattre de son opinion. Un air arrogant et joueur. Je me demande ce qu'il est advenu de lui...

-Le poil, c'est important. Je n'apprécie pas ceux qui en sont totalement dépourvus (volontairement).

-Au lit, j'aime voir la bête ressortir de l'homme. Je veux qu'ils suent, grognent, me serrent fort.

-C'est beau de voir les hommes dénués de malice. Au contraire des femmes qui ont toujours une idée derrière la tête, c'est apprécié de se retrouver avec un homme qui est simple.


Vous ai-je inspiré quelque chose? Faites-moi en part! Je trouve que ce genre d'exercice relève de la torture...exposer tout de ce qu'on aime des deux sexes donne le goût de partir à la chasse à l'homme et de croquer quelques victimes.

samedi 22 août 2009

Révélations de métro

Vendredi soir j'ai pris le métro pour sortir en ville boire encore plus de bière alors que j'étais déjà pas mal pompette après 3 shooters de tequila et un verre d'amaretto. Je regardais défiler sous mes yeux les écrans publicitaires de la ligne orange. Alors que je me faisais la réflexion qu'ils étaient totalement inutiles, une annonce des narcotiques anonymes est apparue en rouge et vert. Et puis bam, je réalise que je suis accro à une drogue dure: l'amour. J'aime trop aimer. Je ne suis pas capable de limiter mon sentiment amoureux à une seule personne. Mon âme est trop dévorante pour que je la laisse mourir de faim, avec les restes d'une relation amoureuse consommée, sucée jusqu'à la moelle. Mon âme est épicurienne bordel. Comme dirait Ariane: ''Je veux tout, toi et les autres aussi''. Caliss. Je sais pas combien je donnerais pour pas être une boulimique du sentiment. Il me semble que ma vie serait moins compliquée, puissance mille. Je devrais créer un club pour les gens comme moi. Même que sa doit déjà exister. Parce que les autres nous comprennent pas. Ils nous jugent. On est pas normal, on devrait se contenter d'une seule personne, on est des ''mêlés'', on sait pas ce qu'on veut. Bull shit! Vous êtes tous pris dans des patterns imposés par la société, vous prenez pas le temps de vous questionner sur les vraies choses. Prenez le temps de vous regardez en face, de revirer votre t-shirt de bord, de vous fendre en deux et de regarder le noyau. Une âme c'est rouge, c'est palpitant et gorgé de sang. On dirait que certains l'ont grise, froide et dure.

lundi 15 juin 2009

Technologue en Radiologie

Sa y est, mon rêve que je nourris depuis 3 longues années vient de se réaliser. Je suis maintenant une technologue en radiologie, toute prête pour être lancée dans les hôpitaux du Québec. Plus précisément à Montréal, hôpital Notre-Dame. Quel sentiment d'accomplissement! Tous ses efforts aboutissent enfin!! On dirait que je ne réalise pas encore...Je suis brève mais je suis fatiguée, ma journée a été forte en émotions...quoique pas tant que ça parce qu'on dirait que la nouvelle ne se rend toujours pas à mon cerveau! Putain Elise tu es une foutue technologue en radiologie!! ALLUME!

Elise H., t.r.

mouahaha

samedi 13 juin 2009

Mind torture

J'ai toutes les raisons du monde pour être heureuse. Pourtant, j'ai l'impression qu'il en est autrement...

J'ai le sentiment d'avoir perdu une partie de moi-même. Une pièce essentielle dans ce qui s'appelle l'humain. Mon coeur a dû être remplacé dans mon sommeil. J'ai dormi si longtemps, mes yeux ont été fermés trop longtemps sur beaucoup de choses. Je ne me reconnais plus. On dirait qu'en quelque part, j'ai gardé une image de la Elise que je me suis toujours imaginée. Maintenant je la compare avec celle que je suis devenue et je ne peux m'empêcher d'y voir des divergences. Je suis un paradoxe, une contradiction. Surtout après des soirées comme hier, mon bal, je me déteste particulièrement. Je ne sais pas comment j'en suis venue à haïr ma personnalitée. Peut-on s'haïr? Peut-on réellement détester ce qu'on est? Parce que nous sommes toujours seul avec nous-même au bout du compte, la pire des souffrances est de ne pas s'aimer. J'ai l'impression de cumuler les remords et les regrets. Ni a-t-il pas pire choses que ces deux sentiments? De passer sa vie à vouloir retourner le temps pour faire, ou ne pas faire, des gestes, des paroles? Pourtant, quand on regarde en arrière, il nous apparaît tellement facile de poser les actes qu'on n'a pas oser poser sur le moment. J'ai l'esprit qui brûle, remplit d'images qui tournent pour former un immense brouillon de noirceur. Pourquoi suis-je devenue ce monstre? L'ai-je toujours été? Serait-ce maintenant, quand ma folie atteint son paroxysme, que j'ouvre les yeux sur qui je suis réellement? Je refuse d'être ce que je vois. Mon âme se rebelle contre l'image de ma conscience. Et si, par un triste sort, je perds le peu d'humanité qu'il me reste, je veux que mon coeur s'arrête et que mon corps se consume avec l'acide de mes tourments empoisonnés.

samedi 23 mai 2009

Passage à vide

Me voilà avec un DEC. Hey oui, j'ai triomphé haut la main des examens. Mais comme d'habitude j'étais la première à capoter et à emmerder tout le monde avec mes inquiétudes...(en particulier ma meilleure amie, pardonne-moi Steph). Bref, j'ai quitté Québec définitivement. Par contre passage obligé à Princeville chez mes parents en attendant de pouvoir débarquer à Montréal. Un long mois m'attend à la campagne, sans rien d'intéressant à faire. Je crois que sa va être le plus long mois de juin de toute ma vie. Depuis la fin de mon secondaire j'ai perdu le peu d'amis que j'avais à P-town. Y'a toujours mon ex-meilleure amie qui se terre dans sa chambre chez sa mère, mais bon, on a pas toujours envie de renouer avec le passé, n'est-ce pas...? Il y a des bons côtés à ma retraite à pee-town. Je mange comme une reine, je bois tout mon saoûl, bref je mène la vie rêvée d'un chat. Il me reste qu'à me préparer pour l'examen de mon Ordre professionnel...

vendredi 15 mai 2009

Quand les paillettes rencontrent le phentex

Mes visites à Princeville sont toujours un événement en soi quant à mon accoutrement. Je débarque toujours dans le village grimmée de bracelets, chaussée de mes ballerines ben fashion, pis cachée derrière mes lunettes fumées style mouche. Le temps de déposer mes bagages et hop me voilà revêtue d'une ancienne veste qui appartenait à ma grand-mère (j'ai gardé celle de mon grand-père à Québec, ben trop confo). Je descends au sous-sol et ma mère me dit: ''Tu vas attraper froid aux pieds!''. Et hop je saute dans les pantoufles en phentex réservées à la visite du dimanche. En résulte une jolie petite Élise qui, aux premiers abords, semble perdue dans une énorme veste bleue et de belles pantoufles vertes, mais qui en dessous porte des paillettes pis toute sauf du phentex. Je déambule donc dans la maison ainsi parrée, attitude je-m'en-foutisme au maximum, cheveux décoiffés (sont-ils jamais coiffés?), bien peu soucieuse de comment j'ai l'air. D'ailleurs j'ai récupéré comme pyjama un gilet XL de mon ancienne équipe de hockey que je porte présentement. Les Caravelles de Princeville, Atome B, 1999-2000. C'est moi où le logo est un boeing? Une caravelle c'était pas un bateau...?

vendredi 8 mai 2009

Me cultiver

Il me semble que je passerais des journées entières enfermée dans ma future chambre à parfaire ma culture. Terminer les livres que j'ai commencé, en découvrir d'autres, voir une tonne de films cultes qui me manquent cruellement. J'affamerais mon corps mais je nourrirais intensément mon esprit. Mes yeux s'écarquilleraient devant des scènes à couper le souffle, mes doigts trembleraient en écorchant les pages. Je formaterais de ma tête tous les espaces occupés par mes études. Zap. Seigneur que sa va être bon. Le nirvana j'vous dit. Ma petite parcelle de bonheur. Mon paradis terrestre. Moi, quatre murs, des livres. Et puis après, je sortirais jouer dans le jardin sauvage, les sens enflammés, brûlante d'une fièvre quasiment mystique. Je marcherais longtemps, je sentirais mes ballerines me râper les talons, je sentirais cette douleur aïgue vriller mon corps, rythmer ma marche. Je rentrerais à la maison, vannée, je m'étendrais sur le plancher et je respirerais un bon coup. Inspire...ma poitrine se soulève...expire...mes côtes se creusent...je serais vivante.

jeudi 7 mai 2009

Déception

C'est tellement déçevant quand tu t'attends à des commentaires positifs pis tout ce que tu as au bout du compte c'est des commentaires insignifiants.

Foutu système d'éducation fait pour les cons.

J'écoute du gros métal sale pour me sortir ça du système (le mien est pas CON).

J'ai l'impression de pas être reconnue à ma juste valeur...mais si je pense dans cette optique là c'est pas grave parce que leurs valeurs (au système de M) c'est de la foutue M. Je devrais peut-être arrêter de vivre dans le regard des autres quand j'y pense. Mais sa sert à quoi de vivre pour nous-même? Bon sa y est je suis repartie pour un questionnement existentiel...

mardi 5 mai 2009

Pace Maker

L'autre matin, dans la rue, mon amie a lancé ce mot: pace maker. Elle disait avoir eu une idée soudaine pour écrire sur ce thème. Ben moi aussi sa m'a tout de suite frappée. Après tout, qui n'a pas l'impression de vivre avec un pace maker de nos jours? Desfois j'ai l'impression de ne plus avoir de coeur du tout tellement ma vie ne me le fait pas ressentir...(à part quand je vois une jolie radiologiste). Peut-être que dans le fond, j'ai un petit boitier de greffé dans la poitrine à mon insu, délivrant toujours sa charge d'impulsions électriques pour me permettre de soutenir le rythme. Parfois, je m'enfile une boisson énergisante qui agit comme une p'tite décharge. D'autres prennent du café, de la drogue...&c. Le sexe aussi peut jouer le rôle d'un pace. Je nous vois tous comme des petits robots, alimentés par de l'artificiel. Si cet artificiel n'existerait pas, combien d'entres-nous tomberaient comme des mouches, à bout de souffle, la langue par terre? On se nourrit de synthétique, on se gave de chimique. On a d'implanté dans le corps des prothèses qui sont plus coûteuses que notre char. Un simple petit clip pour retenir notre sang d'éclabousser dans chaques circonvolutions de notre cerveau. Un simple petit clip pour empêcher notre vie de s'échapper de notre corps. Le fil est mince...

jeudi 30 avril 2009

Le soleil m'a brûlée

Je me souviens de ma jeunesse à la campagne. Je courrais à travers bois et champs, je nageais dans la rivière en bas des terres. Je ramenais de l'ail des bois pour mettre dans la salade que ma mère préparait. Quand je trouvais des os de vache (qui avait dû être dévorée par de quelconques coyotes), personne me rabâchait pour que je relâche ma prise. En va de même pour les plumes d'oiseaux. Pis le soleil...je mettais pas une foutue couche de crème solaire.

En 2009, ça d'l'air qui faut en mettre parce que j'ai passé une aprem sans et je le regrette amèrement. J'ai l'impression que la peau qui couvre mon sternum était particulièrement fragile. Mon décolleté ne l'aura pas épargnée. Je crois que toutes les couches de mon épiderme vont y passer. En prime, je récolte un joli bronzage d'habitante, comme pour me rappeler mes modestes origines.

mardi 28 avril 2009

Un pas de plus.

I'll be in town en fin de semaine. Et je signerai le bail. Pas de plus vers mon rêve que je nourris depuis 1 an. Il a tellement changé ce rêve. Au début il était informe, irréaliste, saugrenue même. Puis tout doucement il c'est concrétisé. Je l'ai façonné à l'envers. J'ai commencé par le polissage pour ensuite finir avec une charpente solide. Parce que ma charpente de départ à foutue le camp. Du désastre je n'ai gardé que le beau. J'ai gardé ce petit rêve de bonheur et d'espoir. Bientôt je pourrai lui donner des couleurs encore plus belles. Des couleurs puisées à même les palettes d'artistes du Vieux-Montréal, des couleurs tirées des feuilles des arbres du Mont-Royal. J'irai les soutirer des fleurs et des fruits du marché Jean-Talon. Je veux que mon rêve devienne iridescent, multicolore. J'espère qu'il continuera de se gonfler au rythme des tam-tams, des rires, et du bruit des tes pas sur le pavé de pierre.

vendredi 24 avril 2009

Vamp

Je me suis payée un bouquin hier au Renaud-Bray. Je suis tombée dessus, comme ça, par hasard, sans intentions aucunes. J'ai utilisé comme prétexte que se serait un cadeau de fête. J'ai donc commençé à le lire avec une franche curiosité. Le résumé avait piqué mon intérêt, contenant les mots ''vamp'' et ''Montréal''. Dès les premières lignes, j'étais vendue. Le mec qui a écrit ce livre pense exactement la même chose que moi sur Montréal. Il feel les mêmes choses. Des choses que tout le monde ne comprennent pas vraiment. En plus d'avoir une sacrée belle plume et du vocabulaire à revendre, il me fait tripper ben raide. J'aimerais pouvoir atteindre un niveau comparable d'écriture, même si c'est rêver en couleurs. Chaque mot est pensé, posé un bon endroit, au bon moment. Sa prose est simple en même temps d'être profonde et réfléchie. Le livre aborde un monde tellement intéressant, encore malconnu pour moi. Ce monde me donne envie de me remettre à croire en un certain avenir meilleur. Je sais pas depuis combien de temps je suis à ce point désillusionnée. Mais putain, il y a des gens qui se cachent encore dans l'ombre mais qui bientôt surgiront quand l'ancienne génération laissera enfin le trône libre. J'ose même pas imaginer comment se sera dans quelques années. Mais peut-être que mes sauveurs resteront terrés dans leurs studios à quelque part dans les entrailles de Montréal. Maudit que c'est vague mon affaire.

J'ai besoin de pratique, j'arrive pas (ou mal) à formuler mes pensées par écrit. J'dois avoir un peu de rouille dans les engrenages de mon cerveau.


dimanche 19 avril 2009

Le printemps

Depuis vingt ans, je vois venir le printemps
Les mois gris ont passés, nous laissant sans espoir
De jours meilleurs

Mais comme à chaque fois
Je reste émerveillée de voir les bourgeons
Comme si à l'automne ils étaient morts pour de bon

Il n'y a qu'ici
Que pour s'opère la résurrection
De nos âmes et de la terre

À l'unisson avec la nature
Nos corps se nourrissent de la chaleur retrouvée
Nos coeurs se remettent à battre au rythme de nos amours

samedi 18 avril 2009

mercredi 15 avril 2009

mardi 14 avril 2009

Ode à la féminité

Avec l'arrivée du printemps, toute mon âme me pousser à la féminité. J'ai envie de porter de belles robes, sentir bon le parfum, avoir une coupe de cheveux impec et m'orner de délicates parures. Je parcoure les pages du Elle Québec, enviant ces femmes aux corps de déesses, aux visages envoutants. Je veux m'habiller de fringues de designer connus, porter des talons vertigineux. J'aimerais voir mon teint rehaussé par un léger fard, ainsi que mes yeux soulignés de khol. Ma taille cintrée, mes jambes galbées. Ma consolation, c'est que je sais que je pourrais atteindre cette perfection féminine, avec mon corps pas trop empoté et mon p'tit minois pas trop repoussant. Je veux m'amuser et me voir me transformer sous les coups de ciseaux et de pinceaux. Parce que la femme est une oeuvre d'art. Elle peut prendre plusieurs formes, mais toujours habitée d'une âme puissante. La beauté est une question d'assurance et de confiance. Je veux être une belle âme dans une belle forme.

lundi 13 avril 2009

Je me souviendrai

Je me souviendrai toujours de toi.

Tu m'auras donné la confiance, chose dont j'étais totalement dépourvue et qui me manquait cruellement. Tu m'auras montré un nouvel aspect de moi que j'ai appris à chérir et à nourrir. Malgré tout ce qu'on peut en dire, je suis sortie nouvelle de cette relation. J'ai vécu les meilleurs moments de ma courte vie inexpérimentée. Et c'est de par mon inexpérience que je t'aurai perdue. Je n'aurai jamais su voir à temps que je te perdais, lentement mais surement. Pourtant c'était évident, mais pour moi ce ne l'était peut-être pas tant que ça...Je ne veux pas revenir en arrière, non au contraire je veux avancer pour devenir meilleure. Je reconnais que depuis deux mois je vis beaucoup de bas qui ne me font pas m'aimer nécessairement. Et je reconnais que pendant neuf mois je n'ai pas été à la hauteur de moi-même. Je te comprends de t'être détournée de moi. Je me fais la promesse que plus jamais je me comporterai ainsi dans une relation amoureuse. Mon seul regret c'est que j'aurais voulu l'apprendre avant de te connaître...pour pouvoir être à mon meilleur avec toi.

Je ne sais pas si mon manque de motivation provient de ma rupture (oui surement), mais en fin de semaine je n'avais plus aucune détermination. Je n'arrive pas à me botter le cul. J'ai l'impression que je suis clouée par la peur. Je n'arrive même pas à me projeter dans mon avenir parce que je suis trop focusée sur les examens à venir et ma peur de les couler. Jamais je ne me suis sentie aussi nulle, idiote, incompétente, sans connaissances aucunes. J'aimerais retrouver un souffle d'espoir.

dimanche 12 avril 2009

Erotica

On vit dans un monde de sexe. La preuve: je pense juste à ÇA.

Au début, je me disais que c'était l'effet du printemps et blablabla. Mais sa va faire bientôt un mois que sa dure ce petit manège et j'ai toujours pas trouvé personne pour satisfaire mes envies. Le pire c'est qu'il y a une tonne de personnes qui me sauteraient dessus sans ménagement mais que voulez vous, une fille se respecte!

Je suis du signe du taureau, mais je ressens pas les instincts viriles qui lui sont associées. J'aimerais plutôt être la vache qui se fait sauter dessus par le taureau.

Ark c'est poche se comparer à une vache...

Anyway, vous comprenez tous le but, et je m'assume en ma qualité de bottom.

L'offre est lancée.