Vendredi soir j'ai pris le métro pour sortir en ville boire encore plus de bière alors que j'étais déjà pas mal pompette après 3 shooters de tequila et un verre d'amaretto. Je regardais défiler sous mes yeux les écrans publicitaires de la ligne orange. Alors que je me faisais la réflexion qu'ils étaient totalement inutiles, une annonce des narcotiques anonymes est apparue en rouge et vert. Et puis bam, je réalise que je suis accro à une drogue dure: l'amour. J'aime trop aimer. Je ne suis pas capable de limiter mon sentiment amoureux à une seule personne. Mon âme est trop dévorante pour que je la laisse mourir de faim, avec les restes d'une relation amoureuse consommée, sucée jusqu'à la moelle. Mon âme est épicurienne bordel. Comme dirait Ariane: ''Je veux tout, toi et les autres aussi''. Caliss. Je sais pas combien je donnerais pour pas être une boulimique du sentiment. Il me semble que ma vie serait moins compliquée, puissance mille. Je devrais créer un club pour les gens comme moi. Même que sa doit déjà exister. Parce que les autres nous comprennent pas. Ils nous jugent. On est pas normal, on devrait se contenter d'une seule personne, on est des ''mêlés'', on sait pas ce qu'on veut. Bull shit! Vous êtes tous pris dans des patterns imposés par la société, vous prenez pas le temps de vous questionner sur les vraies choses. Prenez le temps de vous regardez en face, de revirer votre t-shirt de bord, de vous fendre en deux et de regarder le noyau. Une âme c'est rouge, c'est palpitant et gorgé de sang. On dirait que certains l'ont grise, froide et dure.
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