samedi 23 mai 2009

Passage à vide

Me voilà avec un DEC. Hey oui, j'ai triomphé haut la main des examens. Mais comme d'habitude j'étais la première à capoter et à emmerder tout le monde avec mes inquiétudes...(en particulier ma meilleure amie, pardonne-moi Steph). Bref, j'ai quitté Québec définitivement. Par contre passage obligé à Princeville chez mes parents en attendant de pouvoir débarquer à Montréal. Un long mois m'attend à la campagne, sans rien d'intéressant à faire. Je crois que sa va être le plus long mois de juin de toute ma vie. Depuis la fin de mon secondaire j'ai perdu le peu d'amis que j'avais à P-town. Y'a toujours mon ex-meilleure amie qui se terre dans sa chambre chez sa mère, mais bon, on a pas toujours envie de renouer avec le passé, n'est-ce pas...? Il y a des bons côtés à ma retraite à pee-town. Je mange comme une reine, je bois tout mon saoûl, bref je mène la vie rêvée d'un chat. Il me reste qu'à me préparer pour l'examen de mon Ordre professionnel...

vendredi 15 mai 2009

Quand les paillettes rencontrent le phentex

Mes visites à Princeville sont toujours un événement en soi quant à mon accoutrement. Je débarque toujours dans le village grimmée de bracelets, chaussée de mes ballerines ben fashion, pis cachée derrière mes lunettes fumées style mouche. Le temps de déposer mes bagages et hop me voilà revêtue d'une ancienne veste qui appartenait à ma grand-mère (j'ai gardé celle de mon grand-père à Québec, ben trop confo). Je descends au sous-sol et ma mère me dit: ''Tu vas attraper froid aux pieds!''. Et hop je saute dans les pantoufles en phentex réservées à la visite du dimanche. En résulte une jolie petite Élise qui, aux premiers abords, semble perdue dans une énorme veste bleue et de belles pantoufles vertes, mais qui en dessous porte des paillettes pis toute sauf du phentex. Je déambule donc dans la maison ainsi parrée, attitude je-m'en-foutisme au maximum, cheveux décoiffés (sont-ils jamais coiffés?), bien peu soucieuse de comment j'ai l'air. D'ailleurs j'ai récupéré comme pyjama un gilet XL de mon ancienne équipe de hockey que je porte présentement. Les Caravelles de Princeville, Atome B, 1999-2000. C'est moi où le logo est un boeing? Une caravelle c'était pas un bateau...?

vendredi 8 mai 2009

Me cultiver

Il me semble que je passerais des journées entières enfermée dans ma future chambre à parfaire ma culture. Terminer les livres que j'ai commencé, en découvrir d'autres, voir une tonne de films cultes qui me manquent cruellement. J'affamerais mon corps mais je nourrirais intensément mon esprit. Mes yeux s'écarquilleraient devant des scènes à couper le souffle, mes doigts trembleraient en écorchant les pages. Je formaterais de ma tête tous les espaces occupés par mes études. Zap. Seigneur que sa va être bon. Le nirvana j'vous dit. Ma petite parcelle de bonheur. Mon paradis terrestre. Moi, quatre murs, des livres. Et puis après, je sortirais jouer dans le jardin sauvage, les sens enflammés, brûlante d'une fièvre quasiment mystique. Je marcherais longtemps, je sentirais mes ballerines me râper les talons, je sentirais cette douleur aïgue vriller mon corps, rythmer ma marche. Je rentrerais à la maison, vannée, je m'étendrais sur le plancher et je respirerais un bon coup. Inspire...ma poitrine se soulève...expire...mes côtes se creusent...je serais vivante.

jeudi 7 mai 2009

Déception

C'est tellement déçevant quand tu t'attends à des commentaires positifs pis tout ce que tu as au bout du compte c'est des commentaires insignifiants.

Foutu système d'éducation fait pour les cons.

J'écoute du gros métal sale pour me sortir ça du système (le mien est pas CON).

J'ai l'impression de pas être reconnue à ma juste valeur...mais si je pense dans cette optique là c'est pas grave parce que leurs valeurs (au système de M) c'est de la foutue M. Je devrais peut-être arrêter de vivre dans le regard des autres quand j'y pense. Mais sa sert à quoi de vivre pour nous-même? Bon sa y est je suis repartie pour un questionnement existentiel...

mardi 5 mai 2009

Pace Maker

L'autre matin, dans la rue, mon amie a lancé ce mot: pace maker. Elle disait avoir eu une idée soudaine pour écrire sur ce thème. Ben moi aussi sa m'a tout de suite frappée. Après tout, qui n'a pas l'impression de vivre avec un pace maker de nos jours? Desfois j'ai l'impression de ne plus avoir de coeur du tout tellement ma vie ne me le fait pas ressentir...(à part quand je vois une jolie radiologiste). Peut-être que dans le fond, j'ai un petit boitier de greffé dans la poitrine à mon insu, délivrant toujours sa charge d'impulsions électriques pour me permettre de soutenir le rythme. Parfois, je m'enfile une boisson énergisante qui agit comme une p'tite décharge. D'autres prennent du café, de la drogue...&c. Le sexe aussi peut jouer le rôle d'un pace. Je nous vois tous comme des petits robots, alimentés par de l'artificiel. Si cet artificiel n'existerait pas, combien d'entres-nous tomberaient comme des mouches, à bout de souffle, la langue par terre? On se nourrit de synthétique, on se gave de chimique. On a d'implanté dans le corps des prothèses qui sont plus coûteuses que notre char. Un simple petit clip pour retenir notre sang d'éclabousser dans chaques circonvolutions de notre cerveau. Un simple petit clip pour empêcher notre vie de s'échapper de notre corps. Le fil est mince...