lundi 25 janvier 2010

Favorite worst nightmare

Rêve récurrent, pointe d'iceberg d'un manque en forme de trou noir. Vortex qui avale mon bonheur, je ne trouve rien pour le satisfaire. Encore une fois peut-être que l'écriture me sauvera de ce navire qui coule lentement.


Je prends le couteau formé de mes regrets et je l'enfonce dans ma chair à vif, palpitante, sensible au moindre effleurement. Ma main qui le tient est celle de Dieu, celle qui a infligée sa cruelle décision. Irrévocable, irréversible, implacable.


De ma main j'expie mes regrets. Mes yeux sont mes bourreaux, fenêtres sur la réalité. Mon coeur me torture, me rappelle ce que je veux oublier.


Pourquoi être condamnés à tant de souffrances dans un corps qui ne peut en supporter que le tiers? Pourquoi être condamnés à souffrir avec une âme qui peut en supporter plus qu'elle n'en devrait?


Mes questions ne trouvent écho que dans les corps qui s'entrechoquent violemment.


jeudi 10 septembre 2009

Coup du destin

Vous n'y croirez pas.

Je marchais sur mont-royal dans mon habituelle transe, regardant le monde alentour comme si je n'y appartenais pas. La musique dans mes oreilles aidant, je me concentrais sur mon point de rendez-vous à atteindre avant 19h30. J'allais rejoindre Alex (mon amoureux), heureuse du souper que j'allais nous offrir. Vous vous souvenez dans mon dernier billet, le moment où je ressasse mes deux premiers amours masculins? Hé bien, arrivée à une intersection, je remarque un grand gars brun, les cheveux toujours coiffés comme avant...c'était mon prof de philo qui attendait au coin de la rue. Il était accompagné d'une femme, probablement sa blonde (non mais elle était trop affreuse!). À l'instant où j'ai réalisé que c'était lui, une énorme chaleur m'a envahit, même si pourtant je frissonnais deux minutes avant dans l'air frais de l'automne. Ma bouche s'est toute grande ouverte. Je continuai de marcher, me retournant au moins 3 fois. Impossible de fermer ma bouche. J'aurais tant voulu qu'il me remarque, me sourit. Tout de même, c'est un fabuleux coup du destin, quand on y pense, le fait que je venais d'écrire à propos de lui et qu'il habite Québec (et tout plein d'autres facteurs)...de combien était les chances que je le vois?

Parfois, je crois que le destin existe vraiment et qu'il met les gens sur notre route.

lundi 31 août 2009

Inspirée par un collègue bloggeur, je réponds en avance au futur tag de Tantale.

Maintenant devenue bisexuelle confirmée, j'étalerai ici ce qui me fait fondre chez autrui autant du côté féminin que masculin.

Les dames dabord:



-J'adore la pureté des traits. Un visage qui dégage une certaine noblesse.

-Les lèvres constamment rouge sang, sa donne le goût de les embrasser et de les mordre.

-Des bonnets B, taille parfaite selon moi pour des seins.

-Les ''creux de joues'' like...cheekbones? J'aime quand ils sont prononcés. Une image vaut milles mots:



-J'apprécie les cheveux foncés, les yeux bleus me bouleversent, alors les deux combinés ensembles, je craque!

-La sensualité que dégage une femme est inimitable: les regards qu'elles lancent, le mouvement de leurs hanches, elles forment un tout envoûtant.

-J'aime autant les filles qui ont l'air sage et pur que les bad girls tattouées. Probablement parce qu'au fond, les filles sages renferment une bad girl, et inversément...

-Les talons hauts. Invention du diable! Tentation venue directement des enfers! Le seul son que produisent ces souliers sur le parquet me donnent des frissons, c'est toujours le signe qu'une jolie fille approche (parce que nécessairement j'ai retenue que talons hauts = jolie fille).



-Les looks que peut adopter une femme sont sans limite. D'autant que la majorité me plaisent...indie, glam, romantique, casual, sport, hipster, classy...amenez-en!

-Les accessoires agrémentent merveilleusement la femme. Surtout les lunettes. J'adore le petit côté intello qu'elles confèrent.



-Les abisses de leurs pensées sont périlleuses à explorer mais en valent tellement la peine. Les gars ont raison de trouver qu'une femme, c'est compliqué. Quant à moi, plus leur âme est tourmentée et remuée, mieux c'est. C'est signe qu'elles n'ont pas laissées tomber leur part d'humanité, chose qui les rend si belles et désirables. Non mais combien de coquillages vides on croise tous les jours dans la rue? Et quoi de plus merveilleux que de tomber sur une fille dont le parfum de l'âme supplante celui de la chair?

Je pourrais continuer ainsi pendant une éternité...

Les hommes ensuite:



-À l'instar de ce cher Johnny, j'apprécie beaucoup les accessoires masculins. Bracelets en cuir, longs colliers, boucles de ceintures, foulards, chapeaux...

-Leurs barbes! Qui s'y frotte s'y pique. J'adore les repoussent de 2 jours, elles leur confère une virilité sans bornes.

-Mes parties préférées des hommes sont probablement les avant-bras et les cuisses. Dans le genre que je puisses sentir les muscles rouler sous mes doigts. J'aime aussi pouvoir suivre le tracé de leurs veines gonflées de sang.

-Un grand ténébreux, c'est mon idéal. Sa me rappelle mon prof de philo 3 au cégep...*soupir* En plus de s'appeler Louis, il était grand, les cheveux bruns en bataille, le teint foncé, les yeux bruns intenses, un sourire quasi diabolique...Lui et un élève de mon cours de français sont d'ailleurs les responsables de mon éveil aux hommes.

-En parlant de cet élève de mon cours de français: il était mon deuxième idéal masculin. Pas très grand, mince, les cheveux juste en haut des épaules et bouclés, toujours repoussés en arrière par sa main. Des mains d'artiste, criantes de vécu. Un visage fin, un style bohème. Ce mec était rempli d'une belle culture, j'aurais pu passer des heures à l'écouter débattre de son opinion. Un air arrogant et joueur. Je me demande ce qu'il est advenu de lui...

-Le poil, c'est important. Je n'apprécie pas ceux qui en sont totalement dépourvus (volontairement).

-Au lit, j'aime voir la bête ressortir de l'homme. Je veux qu'ils suent, grognent, me serrent fort.

-C'est beau de voir les hommes dénués de malice. Au contraire des femmes qui ont toujours une idée derrière la tête, c'est apprécié de se retrouver avec un homme qui est simple.


Vous ai-je inspiré quelque chose? Faites-moi en part! Je trouve que ce genre d'exercice relève de la torture...exposer tout de ce qu'on aime des deux sexes donne le goût de partir à la chasse à l'homme et de croquer quelques victimes.

samedi 22 août 2009

Révélations de métro

Vendredi soir j'ai pris le métro pour sortir en ville boire encore plus de bière alors que j'étais déjà pas mal pompette après 3 shooters de tequila et un verre d'amaretto. Je regardais défiler sous mes yeux les écrans publicitaires de la ligne orange. Alors que je me faisais la réflexion qu'ils étaient totalement inutiles, une annonce des narcotiques anonymes est apparue en rouge et vert. Et puis bam, je réalise que je suis accro à une drogue dure: l'amour. J'aime trop aimer. Je ne suis pas capable de limiter mon sentiment amoureux à une seule personne. Mon âme est trop dévorante pour que je la laisse mourir de faim, avec les restes d'une relation amoureuse consommée, sucée jusqu'à la moelle. Mon âme est épicurienne bordel. Comme dirait Ariane: ''Je veux tout, toi et les autres aussi''. Caliss. Je sais pas combien je donnerais pour pas être une boulimique du sentiment. Il me semble que ma vie serait moins compliquée, puissance mille. Je devrais créer un club pour les gens comme moi. Même que sa doit déjà exister. Parce que les autres nous comprennent pas. Ils nous jugent. On est pas normal, on devrait se contenter d'une seule personne, on est des ''mêlés'', on sait pas ce qu'on veut. Bull shit! Vous êtes tous pris dans des patterns imposés par la société, vous prenez pas le temps de vous questionner sur les vraies choses. Prenez le temps de vous regardez en face, de revirer votre t-shirt de bord, de vous fendre en deux et de regarder le noyau. Une âme c'est rouge, c'est palpitant et gorgé de sang. On dirait que certains l'ont grise, froide et dure.

lundi 15 juin 2009

Technologue en Radiologie

Sa y est, mon rêve que je nourris depuis 3 longues années vient de se réaliser. Je suis maintenant une technologue en radiologie, toute prête pour être lancée dans les hôpitaux du Québec. Plus précisément à Montréal, hôpital Notre-Dame. Quel sentiment d'accomplissement! Tous ses efforts aboutissent enfin!! On dirait que je ne réalise pas encore...Je suis brève mais je suis fatiguée, ma journée a été forte en émotions...quoique pas tant que ça parce qu'on dirait que la nouvelle ne se rend toujours pas à mon cerveau! Putain Elise tu es une foutue technologue en radiologie!! ALLUME!

Elise H., t.r.

mouahaha

samedi 13 juin 2009

Mind torture

J'ai toutes les raisons du monde pour être heureuse. Pourtant, j'ai l'impression qu'il en est autrement...

J'ai le sentiment d'avoir perdu une partie de moi-même. Une pièce essentielle dans ce qui s'appelle l'humain. Mon coeur a dû être remplacé dans mon sommeil. J'ai dormi si longtemps, mes yeux ont été fermés trop longtemps sur beaucoup de choses. Je ne me reconnais plus. On dirait qu'en quelque part, j'ai gardé une image de la Elise que je me suis toujours imaginée. Maintenant je la compare avec celle que je suis devenue et je ne peux m'empêcher d'y voir des divergences. Je suis un paradoxe, une contradiction. Surtout après des soirées comme hier, mon bal, je me déteste particulièrement. Je ne sais pas comment j'en suis venue à haïr ma personnalitée. Peut-on s'haïr? Peut-on réellement détester ce qu'on est? Parce que nous sommes toujours seul avec nous-même au bout du compte, la pire des souffrances est de ne pas s'aimer. J'ai l'impression de cumuler les remords et les regrets. Ni a-t-il pas pire choses que ces deux sentiments? De passer sa vie à vouloir retourner le temps pour faire, ou ne pas faire, des gestes, des paroles? Pourtant, quand on regarde en arrière, il nous apparaît tellement facile de poser les actes qu'on n'a pas oser poser sur le moment. J'ai l'esprit qui brûle, remplit d'images qui tournent pour former un immense brouillon de noirceur. Pourquoi suis-je devenue ce monstre? L'ai-je toujours été? Serait-ce maintenant, quand ma folie atteint son paroxysme, que j'ouvre les yeux sur qui je suis réellement? Je refuse d'être ce que je vois. Mon âme se rebelle contre l'image de ma conscience. Et si, par un triste sort, je perds le peu d'humanité qu'il me reste, je veux que mon coeur s'arrête et que mon corps se consume avec l'acide de mes tourments empoisonnés.

samedi 23 mai 2009

Passage à vide

Me voilà avec un DEC. Hey oui, j'ai triomphé haut la main des examens. Mais comme d'habitude j'étais la première à capoter et à emmerder tout le monde avec mes inquiétudes...(en particulier ma meilleure amie, pardonne-moi Steph). Bref, j'ai quitté Québec définitivement. Par contre passage obligé à Princeville chez mes parents en attendant de pouvoir débarquer à Montréal. Un long mois m'attend à la campagne, sans rien d'intéressant à faire. Je crois que sa va être le plus long mois de juin de toute ma vie. Depuis la fin de mon secondaire j'ai perdu le peu d'amis que j'avais à P-town. Y'a toujours mon ex-meilleure amie qui se terre dans sa chambre chez sa mère, mais bon, on a pas toujours envie de renouer avec le passé, n'est-ce pas...? Il y a des bons côtés à ma retraite à pee-town. Je mange comme une reine, je bois tout mon saoûl, bref je mène la vie rêvée d'un chat. Il me reste qu'à me préparer pour l'examen de mon Ordre professionnel...