Rêve récurrent, pointe d'iceberg d'un manque en forme de trou noir. Vortex qui avale mon bonheur, je ne trouve rien pour le satisfaire. Encore une fois peut-être que l'écriture me sauvera de ce navire qui coule lentement.
Je prends le couteau formé de mes regrets et je l'enfonce dans ma chair à vif, palpitante, sensible au moindre effleurement. Ma main qui le tient est celle de Dieu, celle qui a infligée sa cruelle décision. Irrévocable, irréversible, implacable.
De ma main j'expie mes regrets. Mes yeux sont mes bourreaux, fenêtres sur la réalité. Mon coeur me torture, me rappelle ce que je veux oublier.
Pourquoi être condamnés à tant de souffrances dans un corps qui ne peut en supporter que le tiers? Pourquoi être condamnés à souffrir avec une âme qui peut en supporter plus qu'elle n'en devrait?
Mes questions ne trouvent écho que dans les corps qui s'entrechoquent violemment.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire